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  • : Coaching sportif, coach sportif, gestion de la fatigue, gestion du stress, course à pieds
  • : Je vous présente mon blog professionnel. Vous y trouverez des informations sur mes différentes activités autour du coaching sportif, du conseil en gestion de la fatigue et du stress ainsi que mes publications...
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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 08:04

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Généralités :

 

Un corps qui fonctionne bien est un corps qui éloigne la maladie. Un corps sans vitamine est un corps qui fonctionne mal. Une alimentation pauvre en vitamines est par conséquent préjudiciable pour la santé. 

On classe les vitamines en deux catégories :

Les vitamines A D E K et B.12  ( liposolubles) stockables dans les graisses.

La vitamine C et celles du groupe B ( hydrosolubles)  non stockables que l'on doit ingérer au quotidien.

Le besoin en vitamines hydrosolubles est infime. Chez la personne saine, une alimentation variée et équilibrée suffit à le couvrir. Il n'est donc pas utile de consommer des vitamines sous forme artificielle.

 

 

L'action des vitamines sur la santé :

 

Vitamine A et B 12 : Favorisent la vision, la santé de la peau, jouent un rôle antioxydant.

Vitamine D : Indispensable pour fixer le calcium.

Vitamine C : Antioxydant, facilite l’absorption du fer, notamment du fer végétal, stimule les défenses immunitaires, favorise la tolérance à la chaleur. Contrairement aux idées reçues sa consommation n’affecte pas le sommeil, ce n’est pas un excitant !

Vitamine E : Antioxydant, réduit le risque de maladie d'Alzheimer. Elle protège les globules rouges de la destruction, notamment en altitude !!!!

Vitamine du groupe B : Anabolisant naturel.

Vitamine B.9 appelé aussi acide folique : Combat la maladie d'Alzheimer

 

 

Où les trouve-t-on ?

 

Vit A :  Beurre, œufs, carotte.

Vit B.9 : Légumes verts, fruits rouges, melon, agrumes, bananes, fruits secs, fruits oléagineux (noix, noisettes), fromages fermentés ( Roquefort….).

Vit B.12 : Elle ne figure que dans les aliments d’origine animale, poissons, œufs, viandes et en plus faible quantité dans les produits laitiers.

Vit C : Fruits et légumes, persil.

Vit E : Huiles végétales, noix, amandes, noisettes, germe de blé, poissons gras, pain de seigle, légumes et œufs.

Vit D : Poisson, ultra-violets

Les vitamines du groupe B : viandes, poissons, œufs, produits laitiers.

 

Les vitamines et le sport :

 

  • Les vitamines C et E améliorent l’adaptation de l’organisme à l’effort physique.
  • La vit C réduit considérablement la sensibilité des sportifs aux infections.
  • La vit E préserve le tissus musculaire et accélère la récupération.
  • La vit D catalyse la restructuration osseuse.
  • L’acide folique ou B.9 n’est pas nécessaire pour l’activité sportive. Qui plus est, l’augmentation de ses doses réduit considérablement l’assimilation du zinc.

 

 

A retenir :

  • Apporter un surplus de vitamines sous forme artificielle à un sujet dénué de carence ne sert à rien.
  • Un apport massif d’une ou plusieurs vitamines n’influe pas sur la performance sportive.
  • Une carence en vitamines minimise la performance sportive.
  • Une alimentation variée préserve du risque de carence.
  • Faire en sorte qu’une partie des aliments ingérés au jour le jour ne soit pas cuite car la cuisson détruit certaines vitamines.

 

A ne pas faire :

 

  1. Manger au « Fast Food » régulièrement. 
  2. Augmenter les doses de vitamines de manière artificielle. La « survitaminose » ne peut provenir que d’un surdosage médicamenteux. Il y a risque de toxicité.
  3. Consommer en excès de la vitamine A sans prendre le risque de s'exposer à  : des maux de tête, des vertiges, des diarrhées sévères….
  4. Consommer à haute dose de la vitamine D sans prendre le risque d'inhiber l'assimilation de la vitamine K.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 13:56


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Ce que les chasseurs, et les sportifs, doivent retenir.

 

Dans un esprit de simplification, on classe les sucres en deux catégories selon leur vitesse de passage dans le sang. La première catégorie regroupe les sucres simples et la seconde les sucres complexes. Les premiers passent rapidement dans le sang et augmentent de façon quasi instantannée la glycémie. Les seconds passent moins rapidement et modèrent les varaiations de la glycémie.

Ce classement est pratique à retenir mais la réalité est plus compliquée que ça. 

En l'absence d’effort physique, trois paramètres déterminent la vitesse de passage du sucre dans le sang :

Un, le taux de sucre contenu dans chaque aliment. La carotte, par exemple, est un aliment qui contient peu de sucre, rapides certes, mais en quantité restreinte. Sa consommation n’aura pas la même incidence sur la glycémie que la consommation de miel, qui en est essentiellement composé.

Deux, la composition de chaque aliment. Les aliments pourvus en fibres ralentissent considérablement le passage du sucre dans le sang (légumineuses, riz complet etc).

Trois, la façon dont on consomme le sucre ainsi que la composition des menus eux même. L’incidence n’est pas la même selon que l’on consomme du sucre pendant ou en dehors des repas et elle diffère en fonction des aliments qui les accompagnent. En fin de repas, la consommation de sucres rapides (macaron) précédée d’aliments riches en fibres (haricots verts) n’aura pas la même incidence qu’un sucre rapide pris de façon isolée entre les repas. Ce dernier passera plus vite.

 

l’effort, les choses changent.


Pendant l’exercice physique l’organisme consomme le sucre comme carburant. Même en endurance (effort modéré), il en brûle beaucoup. Pour répondre à la demande, la glycémie doit rester constante. Une baisse serait inappropriée. L'effort alors cesserait.
Bien entendu, les personnes averties savent très bien que le taux de sucre de réserve (glycogène) joue un rôle non négligeable dans cette affaire. Mais les stocks ne sont pas inépuisables et quand ceux-ci baissent l'arrêt de l'effort n'est pas loin. 

Comment faire pour éviter cela ?

Un, consommer des sucres lents trois heures avant le début de l’effort physique. EX : Je pars à la chasse dans la montagne Corse. Les sangliers sont à trois heures de marche. Je mange un bon petit déjeuner chargé en sucres lents. Pain complet, céréales complètes etc. Les sucres lents prit trois heures avant maintiendront la glycémie constante et approvisionneront les muscles sollicités pendant toute la sortie. De cette façon je ne serai pas fatigué.

Deux, si l’effort se prolonge dans le temps, les sangliers sont plus loin que prévu. Ca se déplacent ces bêtes là. Je mange un peu de sucres rapides pour recharger, non pas le fusil, mais les stocks de sucres et ne pas trop entamer le glycogène. Bref, je me préserve de la fatigue.

Trois, juste après la chasse, quelque soit le nombre se sangliers abattus, j'absorbe encore un peu sucre rapide, une cuillère à café de miel par exemple, pour de nouveau recharger l’organisme en sucre et chasser...la fatigue.

Il faut donc retenir :


1 : Que le sucre est le carburant essentiel du muscle à l'effort. "Sans sucre pas de chasse".
2. Qu'il est primordial d'épargner le glycogène, car la baisse des réserves de sucres est susceptible de compromettre la poursuite de la chasse.
3. Que c'est bien la consommation de sucres lents prise au cours du dernier repas précédent la partie de chasse et celle de sucre rapide au cours de la chasse qui épargnent le glycogène.
4. Que la prise de sucre rapide juste après la partie de chasse permet de récupérer et aussi de majorer les concentrations de sucres de réserve (glycogène).

 

Cette règle est valable dans les autres régions de France et d'ailleurs bien entendu.
   

 

sanglier

 

 

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 19:55

Qu'est-ce que l'index glycémique ?

Pour chaque aliment, l’index glycémique indique en pourcentage la vitesse de passage du sucre qu'il contient dans le sang.

L’indice 100% représente la vitesse la plus élevée.

Un aliment qui présente un indice élevé, supérieur à 50% est un aliment composé en majeure partie de sucres dit rapides qui passent plus ou moins rapidement dans le sang.

A l’opposé, un aliment qui présente un indice faible, inférieur à 50%, est un aliment complexe composé en grande partie de sucres lents qui passent plus ou moins lentement dans le sang.

Entre ces deux exemples l’échelle de valeurs présente un indice différencié pour chaque type d'aliment.

 

La connaissance de l'index glycémique peut aider à mieux gérer l’alimentation.

L'index glycémique permet de choisir, en fonction des circonstances et du moment de la journée, les aliments partiellement ou essentiellement sucrés à privilégier au cours des repas.

L'index glycémique donne aussi la possibilité de choisir les aliments les mieux appropriés pour répondre aux besoins énergétiques sportifs ou professionnels. 


La connaissance de l'index glycémique facilite fortement une meilleure régulation de la glycémie et de la prise de poids.

La vitesse de passage du sucre dans le sang a une incidence sur la teneur de sucres contenue dans le sang à un moment précis (glycémie). Un aliment à indice élevé
 entraîne une augmentation rapide de la glycémie. Un aliment à indice faible non.

Ex: Une cuillère de miel ou un morceau de chocolat, va accroître rapidement la glycémie, quelques fèves non.

Comment cela se produit-il ? Afin de faciliter le passage du sucre dans le sang, l'organisme va faire appel à un passeur: l'insuline. Sans insuline le sucre ne peut atteindre le sang, il reste dans le duodénum. 

Une pompe, dit pompe à insuline, régule la quantité d'insuline nécessaire au passage du sucre consommé. Quand l'index est élevé, la pompe est fortement sollicité. Pourquoi ? Parce que le sucre arrive en abondance à la porte du sang. Il faut une forte teneur en insuline pour le faire passer. La pompe doit s'activer. L'abus de sucres rapides peut l'user prématurément. C'est le diabète. Une fois dans le sang, le sucre fait ensuite son chemin. Selon les besoins, il peut, en cas de sollicitation musculaire ( course à pied, tennis, marche...), s’orienter vers un muscle ou un groupe musculaire, et lui fournir l’énergie nécessaire à son bon  fonctionnement,  ou à l’inverse, en absence de demande pressante ( sommeil, sédentarité...) être orienté vers le foie et être transformé en acide gras.

Pour être plus clair : Un carré de chocolat en fin d'après midi, vers 17h, en l'absence d'effort physique, va contribuer à accroître les réserves de gras. Désolé...

Par contre, la consommation de sucres à indice faible ne provoque pas de hausse brutale de la glycémie et ne met pas fortement à contribution la pompe à insuline. Le sucre arrive progressivement dans le sang et régule sans à coup la glycémie. En petite quantité, le sucre absorbé chemine vers les tissus et fournit l’énergie nécessaire à leur fonctionnement. Quand la consommation est en adéquation avec les besoins, il n'y a pas de transformation en acide gras.

 Pour être encore plus claire : Le peu de sucres contenu dans une pomme ne va pas contribuer à accroître les réserves de gras et ménagera la pompe.

Enfin, la connaissance de l'’index glycémique est utile pour sélectionner les aliments en fonction des besoins et les incorporer au moment opportun dans le menu de la journée.

Exemple:

- Au cours d'un repas, de préférence dans la journée, beaucoup moins le soir, la consommation de sucres rapides n'aura pas pour conséquence d'activer fortment la pompe à insuline et d'accroître le taux de graisses. 

- Entre les repas, à n'importe quel moment de la journée, encore plus le soir, la consommation de sucres rapides aura pour conséquence d'activer fortement la pompe à insuline ( d'où le risque d'une fatigue précoce, diabète) et d'accroître le taux de graisses. Autour de l'abdomen, sur les fesses...



 

  

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 18:35

 

L'exercice fractionné se distingue de l'exercice continu par la mise en oeuvre d'accélérations successives entrecoupées de courtes périodes de repos. En d'autre termes, j'accélère, je décélère et ainsi de suite. On observe donc une alternance de périodes de travail et de repos.

Exemple type de travail fractionné quelque soit le sport pratiqué : une série de 4X200 mètres + ou - rapides. Chaque 200 mètres est ponctué d’une pause de 30 secondes.

Le sportif court, nage ou pédale 200 mètres en vitesse constante, puis décélère de manière significative sans s’arrêter pendant 30 secondes avant d’enchaîner une nouvelle accélération sur 200 mètres et ainsi de suite jusqu’à la fin de la série.


Quelque soit l'effort, la demande en oxygène et en substrats énergétiques augmente. L'organisme réagit en augmentant la vitesse de circulation du sang dans les vaisseaux sanguins. Il ne peut réaliser cette adaptation qu'en accélérant sa fréquence cardiaque. Cela a des conséquences physiologiques certaines sur le coeur et les tissus.  


1. Sur le plan cardiaque. On note une augmentation considérable du volume d'éjection systolique et une baisse de la fréquence.

 

 

Qu’est ce que le volume d’éjection systolique ?



Le volume d’éjection systolique
peut être défini comme le volume maximum de sang que peut rejeter le cœur vers les artères lors d’une seule de ses contractions.


Comment l'augmente-t-on  ?


Par la recherche d'un plus gros apport sanguin vers le coeur. Le muscle cardiaque (le myocarde) s’adapte alors en augmentant le volume de ses cavités pour recevoir ce surplus de sang. D’où l’idée que le cœur grossit. En fait il n’en est rien, il devient plus élastique. Et comme il devient plus élastique, il devient plus fort. Il accroît ainsi sa force de contraction de la même manière que le ferait un élastique sur lequel on a tiré dessus exagérément et qu'on relâcherait afin qu'il retrouve sa position initiale.

Ce supplément de force lui permet ensuite de rejeter la totalité du sang reçu vers l’aorte et l’artère pulmonaire. Les muscles en action sont ainsi mieux alimentés en éléments essentiels (sucre, oxygène) ce qui leur assure un meilleur fonctionnement. De la même manière, le sang saturé de gaz carbonique et de déchets acides est évacué à plus grande vitesse du coeur vers les poumons.

 

Pourquoi la fréquence cardiaque du sportif ralentit ?

 

Dans la mesure où le coeur du sportif peut recevoir et rejeter plus de sang lors d’une seule contraction, il n’a donc pas besoin de battre plus vite pour répondre à la demande. C'est la raison pour laquelle sa fréquence décroît sensiblement. Immaginons un circuit hydraulique dans lequel on remplacerait une petite pompe par une plus grosse. Face à la même demande son activation serait moindre. Pour le cœur c’est la même chose.

 


 

 

 

 

2.      Sur le plan musculaire :

A plus ou moins long terme l'exercice fractionné va aider à l’accroissement des sucres de réserves, le glycogène, dans les muscles sollicités et dans le foie et à l’amélioration de la tolérance aux lactates.


Comment cela se passe-t-il ?


A chaque accélération, les muscles en action vont augmenter leur rendement. Ils ne pourront répondre à cette + ou – forte sollicitation qu’en privilégiant l’utilisation du sucre comme carburant, le gras, dans ce cas, ne sera utilisé que subsidiairement. Les jours suivants l’organisme va surcompenser la dépense de sucre en augmentant ses réserves.Mais la dégradation du sucre en énergie favorise la production de lactates. Les ions d’hydrogènes, une des composantes de l’acide lactique, vont exciter les centres respiratoires et provoquer l’essoufflement. L’organisme répond progressivement à cette agression en produisant des substances basiques qui à + ou – long terme vont minimiser l’action des ions d’hydrogènes afin de mieux les supporter.

 

L’exercice fractionné permet donc, d’augmenter le volume d’éjection systolique, d’accroître les réserves de glycogène, d’améliorer la tolérance aux lactates, de repousser le niveau d’essoufflement et, je ne l’ai pas développé ici, d’améliorer la coordination neuromusculaire.

 

 

 

 

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 09:49

 

Courir plus d’une heure trente minutes et avaler à un rythme " pépère" 20 kilomètres constitue quand même une performance assez rare.

Je pense cela car, au fond, très peu de personnes s’engagent et demeurent dans ce type d’aventure. Pour certains la distance fait peur, pour d’autres moins. Ceux là franchissent la ligne de départ le cœur plein d’allégresse, à l’arrivée peu d’entre eux éprouvent du plaisir. Il est vrai que la grâce ne se livre qu’avec parcimonie.

La course pédestre, on y vient tardivement et on s’y installe pour peu de temps. La souffrance endurée décourage d’y revenir. Mais pour les quelques élus la découverte de ce sport s’apparente à une drogue dont il est difficile de s’affranchir par la suite. Ces adeptes de la course se préparent avec assiduité et minutie comme le font les athlètes de haut niveau. Rien n’est laissé au hasard. Tout est prévu jusqu’au moindre détail. Ce qui importe c’est de franchir la ligne d’arrivée en relativisant le chrono réalisé. La performance s’identifie d’abord à la distance. C’est très estimable.

 

Courir le plus vite possible 20 kms représente une autre forme de performance.

Là, ce qui compte n'est pas de participer mais bien de gagner. Quand j’écris gagner je veux exprimer par là l’envie de réaliser « un chrono ».  L’idée n’est pas de finir mais bien de donner le meilleur de soi. C’est ce que je définis comme « la performance dans la performance ».

On ne se contente pas d’aller jusqu’au bout, on y va le plus vite possible. Pour satisfaire cette ambition, il faut s’entraîner dur. Pas question de tricher avec soi même. Pas question non plus d’additionner simplement les kilomètres à l’entraînement mais bien de les parcourir à l'aide d'une programmation pré-établie. C’est contraignant et éprouvant à la fois. La déception est souvent au rendez-vous. Dans ce type d’effort il faut savoir qu’on atteint rapidement ses limites. Les repousser s’avère presque illusoire. Les progrès sont infimes et le moindre imprévu compromet facilement la performance visée. Mais quand celle ci est au rendez-vous, le plaisir qu’on en retire est immense. Bien entendu cette façon d'appréhender la discipline comporte des risques. La blessure n’est jamais loin. Il convient pour cela d’être vigilant avec son corps. Mais, si l’ambition affichée est souvent chimérique et la satisfaction rare, repousser à chaque sortie ses propres limites représente aussi une attitude hautement appréciable.

 

La sagesse commande le détachement de toutes choses dont celle de la performance. Pourtant, beaucoup de choses admirables ont été faites par des personnes déraisonnables. C’est à chacun, en conscience, de choisir la voie qui lui paraît la meilleure. Celle de la performance ou celle de « la performance dans la performance ».

 

 

 

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 15:04

 

 Dialogue entre Henri, Paul et le coach sur la possibilité d'augmenter le volume musculaire.

 

 

Paul :  je ne comprends Henri, je soulève presque autant de charges que toi et malgré cela tu prends plus de volume que moi. C’est dingue, tu gonfles à vue d’œil et moi je reste définitivement fluet. Ce n’est pas normal !

Henri : Je n’en sais pas plus que toi Paul, on va demander au coach ce qu’il en pense. Hé coach ! Peux-tu nous expliquer pourquoi je demeure nettement plus musclé que l’avorton là devant moi ?

Paul : ha ! C’est malin, vraiment !

Le coach : Je vais vous expliquer, vous verrez ce n’est pas très compliqué ;

Henri : Ok mais on m’a dit que...

Le coach : Laisse-moi aller jusqu’au bout je te prie ;

Henri : Entendu ;

Le coach : Bon, vous êtes toutes ouïes ?

Paul : Ok, on t’écoute ;

Le coach : Pour commencer apprenez que le muscle est composé de fibres musculaires. Ensuite sachez que le nombre de ces fibres est déterminé une fois pour toute à la naissance. Ce qui veut dire que le sport ne change rien à cela. Le nombre de fibres est invariable dans le temps.

Paul : C’est fixé une fois pour toute ?

Le coach : Oui ;

Henri : La génétique, je te l’avais bien dit Paul, je t’atomise depuis ma naissance mon pauvre !

Paul : Ouais, ouais fais le malin, mais coach plus sérieusement, si je te suis, il est donc impossible de changer les choses, jamais je ne pourrais mettre sa branlée à cet abruti d’Henri ?

Le coach : Non, non, ce n’est pas vrai ! Tu as ta chance car le facteur psychologique joue fortement et de ce côté je pense que tu disposes d’un avantage certain sur Henri.

Henri : Hé, qu’est ce que ça veut dire, je ne suis pas d’accord !

Paul : J’ai toujours pensé que tu étais un velléitaire mon vieux !

Henri : Un velléitaire, je vais te montrer moi !

Le coach : On se calme et on écoute d’accord ?

Henri : Ok ! Ok on plaisante coach.

Le coach : Pour faire simple, sachez qu’il existe deux types de fibres. Les fibres rouges et les fibres blanches. Les fibres rouges sont faites pour les sports d’endurance, les fibres blanches pour les sports de force.

Henri : Ha ! C’est pour ça qu’il devient tout rouge quand il pousse sur la fonte ;

Paul : Je préfère me taire ;

Le coach : Les fibres blanches ont le pouvoir de développer leur diamètre nettement plus que les fibres rouges ;

Paul : C’est pour cela que je gonfle moins que lui alors ?

Le coach : Oui ;

Henri : Hi ! Hi ! Hi !

Le coach : Pour aller plus loin, s’il est vrai que l’activité physique ne peut pas augmenter le nombre de fibres en revanche elle peut en modifier en partie la nature ;

Paul : Ah !

Henri : Les rouges peuvent devenir blanches et inversement ?

Le coach : Non. Ce sont les fibres dites intermédiaires faisant partie à part entière d’un des deux groupe qui mutent. Autrement dit, certaines fibres rouges peuvent muter et devenir fortes tout en restant rouges ;

Paul : Alors si je continue à pousser de la fonte je vais devenir plus fort et plus volumineux. Je vais te mettre ta branlée toi !

Henri : Si toi tu prends du volume, alors moi qu’est ce que ça va être, mon pauvre je t’enterre ;

Paul : Coach, je n’ai aucune chance ?

Le coach : Attention, je n’ai pas dis que toutes les fibres mutaient, ce n’est pas une vérité absolue. Seules les fibres sollicitées le font. Par exemple si je mobilise uniquement les bras, je développerais ma force qu’à cet endroit de mon corps. Comme un joueur de tennis pas exemple. Il existe aussi d’autres cas de figures. Certaines personnes sont fortes des bras et faibles des jambes. Tout dépend de l’activité physique qu’elles ont pratiqué pendant leur enfance. L’adolescence joue un rôle fondamental à cet égard. C’est une des raisons pour laquelle il est recommandé de faire plusieurs activités sportives lorsque l’on est jeune. La pratique de plusieurs sports va générée une force globale distribuée à l’ensemble de la musculature. Qui plus est, la force développée au cours de l’adolescence reste durable à condition qu’ensuite on l’entretienne bien évidemment. Sans sollicitation pas de force ;

Paul : Ouais mais ça ne règle pas mon problème ;

Le coach : Tu as raison, je me suis égaré, tu as ta chance dans cette affaire car tu possèdes une grande volonté de progresser. Là où d’autres abandonnent à cause de la contrainte existante toi tu continues en t’accrochant. C’est un atout. Ceux-là tu les dépasseras c’est certain ;

Henri : Mais moi aussi je m’accroche coach…

Le coach : Je n'ai pas dis le contraire Henri mais tu es moins assidu que lui et à terme cela va te nuire ; 
Paul : T'en as pas plus pour longtemps Henri, je vais te faire pleurer ;
Le coach : Quant à toi Paul dis-toi bien que tu ne peux devenir l’homme le plus fort de la terre. Tu auras beau t’entraîner il y en aura toujours de plus puissants que toi. Mais à part ça je te trouve meilleur qu’Henri dans bien des domaines. En séries d’abdominaux par exemple et tu es même plus souple en plus ;

Henri : C’est une conspiration ou quoi ?

Le coach : Bon les gars on arrête de bavarder et on travaille, prenez la barre et chargez-là ;

Paul : Combien ?

Le coach : 80 kilos ;

Henri : Heu ! Pu….il veut notre mort ;

Paul : On aurait mieux fait de se taire ;

Henri : C’est encore de ta faute, fait toujours que tu la ramènes….

 

 

 

 

 

 

 

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 10:22

Selon une étude Danoise ( Copenhagen City Heart) courir

plusieurs fois par semaine prolonge de plusieurs années la vie :

- 6,2 ans pour les hommes

- 5,6 ans pour les femmes.

Les scientifiques danois ont examiné 20.000 hommes

et femmes âgés de 20 à 93 ans depuis 1976.

La lecture des résultats fait apparaître une baisse de

la mortalité de 44% chez les joggeurs réguliers. 

Selon cette même étude, la pratique de la course à pieds

doit se faire de manière modérée, (lire exercice modéré et santé sur ce blog)

sans essoufflement, à raison de deux à trois séances par semaine.

La durée maximale de course ne doit pas être inférieure à 60 minutes

et ne doit pas excédée 90 minutes (30 mns par jour donc).

Voilà une bonne nouvelle.

Il faut rajouter que la course à pied améliore considérablement

le fonctionnement

de l'organisme.

- Chausser ses running renchérit l'absorption d'oxygène,

- augmente la sensibilité à l'insuline,

- abaisse la tension artérielle, améliore la fonction cardiaque,

- renforce le système immunitaire,

- prévient l'obésité et améliore la santé mentale des joggeurs.

 

Qu'attendez-vous pour vous y mettre ?

 


 

 

 

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 09:53

 

Ce qui semble capital dans la réussite d’une course de fond, c’est bien de ne pas partir trop vite.  Dans le cas contraire, un départ trop rapide risque de rendre la fin de la course difficile et l’ambition qui l'accompagne illusoire. Cette vérité s’apparente à une lapalissade et pourtant tout nous pousse à commettre cette erreur.

 

Juste avant le départ, l’adrénaline fait son effet, une émotion comparable à celle ressentie le premier jour de rentrée de classe se manifeste et génère de l’angoisse. L’impatience gouverne. On ressent alors l’envie de s’affranchir de cette désagréable impression avec l’idée de s’élancer comme un dératé sur l’asphalte.

 

Puis c’est le coup de départ. Comme dans une course hippique, l’emballement du pas fait suite au piétinement. La nervosité domine et brouille nos repères au point d’oublier la stratégie initiale. Difficile de se réfréner, la fatigue est encore loin, et l’énergie abonde. Plus rien n’interdit de croire au dépassement de soi.

 

Quelques kilomètres plus loin l’épuisement fait suite à l’euphorie. Le plein d’énergie fortement entamé, une sensation de lassitude se manifeste peu à peu et s'installe ensuite dans la durée. Le moral chute et la motivation avec. La distance s’allonge, un kilomètre égale deux, l’impression de ne plus avancer conduit presque au renoncement. A ce stade de la course, ce qui compte, ce n’est plus de réaliser un chrono mais bien de finir. Les ambitions sont revues à la baisse.

 

Plus tard, franchir la ligne d’arrivée se vit non pas comme un accomplissement mais bien comme une véritable délivrance, un cauchemar qui touche à sa fin. L’épuisement est à son comble, l’accablement et la déception aussi.

 

Cet état ne dure pas. Une analyse minutieuse de l’épreuve et l’identification de l’erreur commise l'éloigne, l’ambition envahit de nouveau l'esprit.

 

Même avec de l'expérience, ce type de désagrément arrive alors qu'il pourrait être évité facilement. La prétention et l’émotion conduisent à la contre performance. La lucidité seule permet de les contourner. Comment ? Par l’attachement du bon respect de la stratégie de course. Des moyens existent pour le faire. Comme notamment le contrôle de sa vitesse. Soit de façon permanente à l’aide des instruments technologiques à disposition soit ponctuellment par la vérification du temps de passage à chaque kilomètre.

 

A méditer.


 

 

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 10:44

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De nos jours presque tout le monde est concerné par le mal de dos. Le mode de vie... Contracture, torticolis, rigidité, hernie discale, lumbago etc...

La question que l'on est en droit de se poser est de savoir comment survient ce traumatisme ? la réponse est complexe car le mal de dos est multiple et sa cause diffère selon les cas.

Jeune, avant 25 ans, en absence de déformation osseuse fixée au cours de l'adolescence, une scoliose par exemple, la douleur provient généralement d’un accident, d’une chute ou d’un effort démesuré. Elle s’exprime avec force mais disparaît assez vite. Une nuit de repos, un antalgique voire un massage et c’est fini. 

Plus tard, ça se gâte. Vers la trentaine, parfois un peu avant, la colonne vertébrale a déjà souffert et s’est peu à peu déséquilibrée. Là, une nuit de sommeil et un antalgique ne suffisent plus à éffacer la douleur. C'est ennuyeux mais pas encore inquiétant. L'exercice physique peut encore faire son l'effet. Inutile pour cela de faire du sport à outrance. Un peu de gymnastique d’entretien suffit à réparer le corps. On étire, on renforce sa musculature et le mal disparaît.

Beaucoup plus tard, vers la quarantaine et plus, quand la colonne se manifeste ce n’est pas anodin. Sans entretien physique préalable, la traumatologie a fait son oeuvre. Les disques présentent, pas tous, mais les plus sollicités, une usure qui peut aller de l’affaissement à la hernie discale. C’est alarmant mais pas définitif. Il encore possible d'agir. Des soins sont recommandés. Le diagnostique du rhumatologue déterminera la pathologie et la médication adaptée. Le kiné appliquera dans la foulée les soins nécessaires à la remise en état du corps et enfin le professionnel du sport, coach sportif, maître nageur, à discrétion, prolongera le programme de remise en forme en délivrant une séance de circonstance, de gymnastique ou de natation.

Bref, tout ça pour vous dire qu'il ne faut pas attendre avant de s'engager dans la voie de l'exercice physique. Le sport est l'affaire d'une vie entière.  

 



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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 20:50

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Au cours de l'entretien :

 


-          Vous me suggérez de manger moins mais qu’est ce que cela veut dire au juste ? 

-
         
 Nous en avons pourtant parlé lors de notre dernier entretien.

-          Oui, c'est vrai, mais vous savez depuis que l'on s'est vu je ne mange presque plus rien.

- Vraiment ?

- J’admets volontiers faire des entorses à la règle mais pas si souvent que ça.

-          Combien de fois ? 

-          Heu ! Par jour ?

-          Je voulais dire par semaine….

-          Ah ! Je n’en sais rien au juste. Peut être un peu trop mais vraiment je n’ai pas le sentiment d’exagérer.

-          Bien, reprenons tout dès le départ si vous le voulez bien ?

-          C’est vraiment nécessaire ?

-          Je le crains…

 

Un peu plus tard :

-          Vous me suggérez maintenant de manger mieux mais qu’est ce que vous entendez par là ?

-          D’évitez la consommation  d’aliments trop gras par exemple, nous avons déjà abordé ce sujet lors de notre dernier entretien. Vous vous en rappelez ?

-          Oui, oui, mais je me prive déjà de beaucoup de choses que j’aime alors..

-          Autres choses que les frites peut être ?

-          Les frites sûrement et bien d’autres choses encore. Pour tout vous dire, j’ai l’impression que je n’y arriverais jamais.

-          Allons ne vous laissez pas aller au découragement.

-          J'en ai marre.  Je n'ai jamais eu l'habitude de me priver alors changer comme ça ma façon de manger c'est dur.

-          N’exagérez pas tout de même, et si nous reprenions tout dès le début ?

-          Heu ! Encore ?

-          J’ai bien peur que ce soir nécessaire.

 

Hé oui, une énième explication s’impose et il est à craindre que cela dure longtemps si rien ne change.

Se mentir à soi même n’est pas la solution et le meilleur nutritionniste du monde ne peut rien face à la mauvaise volonté.

L’efficacité d’une méthode réside avant tout dans son application et à tout le moins dans le respect de l’esprit dans laquelle elle a été conçue.

Partant de ce postulat, être volontaire et patient sans céder au découragement me semble être le bon triptyque pour modifier la silhouette de son corps. Jour après jour la méthode fera ainsi son oeuvre jusqu'à ce qu’un beau matin, par inadvertance, au détour d’un regard, dans une situation peu banale, se revoir dans un miroir familier ailleurs que chez soi par exemple, l’occasion sera donner de constater que le corps a changé.

La mesure du travail accompli se révèlera alors à sa juste valeur.  Et rien que pour vivre ce moment là ça vaut la peine d'essayer.

 

 

 

           

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