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  • : Je vous présente mon blog professionnel. Vous y trouverez des informations sur mes différentes activités autour du coaching sportif, du conseil en gestion de la fatigue et du stress ainsi que mes publications...
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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 09:12

Cher amis, je vous présente mon dernier ouvrage : Ma première course, éditions-vie.

Ce livre s’adresse à ceux qui découvrent la course de fond. Courir vite, au maximum de ses capacités et courir bien, sans mettre en péril sa santé, constituent les thèmes essentiels de cet ouvrage. Au fil des pages, le lecteur apprendra tous les fondamentaux de la discipline, comment choisir sa première course, comment s’entraîner pour la réussir et comment la traverser en y prenant du plaisir. L’auteur confie ici ses propres impressions et les connaissances utiles pour réussir ce projet.

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 14:23

 

 

 

Selon l’INSERM, une expertise collective, effectuée auprès des différents types de populations, démontre que la pratique régulière d’une ou plusieurs activités physiques d’intensité modérée contribue au bien être et à la qualité de vie liée à la santé.

Jusqu’ici cela confirme ce que nous connaissons déjà, le sport peut s’avérer, selon les circonstances, bon pour la santé en général.

Pour aller plus loin, je vais tenter de décortiquer, de la manière la plus simple possible, ce que semble vouloir démontrer cette expertise à l’aide de trois questions :

  1. Qu’est ce que le bien être ?
  2. Qu’est ce que la qualité de vie liée à la santé ?
  3. Qu’est ce qu’une activité physique d’intensité modérée ?

 

Question : Qu’est ce que le bien être ?

Réponse : L’état psychologique de bien être est une notion complexe en constante évolution et construction tout au long de la vie.

 

C'est compliqué. Lorsque l'on sait qu'il est possible de ressentir, ne serait-ce que dans une seule journée, une sensation de bien être à un moment donné et un sentiment contraire à un autre moment donné, on mesure toute la difficulté de rationaliser cette notion. 

De même, il est possible d'imaginer que l’état de bien être dépend de la façon aussi dont on construit sa vie . Selon l'expertise il semblerait que l'appréhension de la notion de construction de vie repose sur quatre dimensions. Il s'agit, en fonction de l’âge et l’état psychique des personnes, de :

 

-          L’anxiété,

-          L’estime de soi,

-          La dépression,

-          Le sentiment de maîtrise.

 

Gardons en mémoire ces données pour nous pencher ensuite sur le lien existant entre la pratique d’une ou plusieurs activités physiques d’intensité modérée et l’état de bien être.

 

L’INSERM assure que la pratique régulière d’activités physiques d’intensité modérée a un impact sur les quatre dimensions précitées. Elle diminue l’anxiété, améliore l’estime de soi, combat la dépression et génère un sentiment de maîtrise.

Son action est plus significative chez les personnes les plus vulnérables selon leur âge et leur état psychologique.

Son action est donc plus prégnante pour les catégories suivantes :

 

-          Les personnes âgées entre 55 et 75 ans sans pathologie,

-          Les adolescents en pleine période de bouleversement pubertaire corporel et psychique,

-          Les personnes déficientes mentales.

 

 

Question : Qu’est ce que la qualité de vie liée à la santé ?

 Réponse : La qualité de vie  liée à la santé correspond à « la satisfaction des personnes par rapport à leur vie quotidienne (autonomie, symptômes physiques, état psychologique, sexualité, image de soi, relations sociales, problèmes matériels, loisir) ».

La qualité de vie liée à la santé s’évalue par entretien ou questionnaire ou par des échelles de sensations subjectives. 

Toujours selon l’INSERM, la pratique d’activités physiques d’intensité modérée améliore la qualité de vie liée à sa santé de tous les sujets quelque soit leur âge et plus particulièrement pour les personnes atteintes de pathologie dont notamment :

-          Les personnes atteintes de maladies chroniques,

-          Les personnes handicapées.

Les effets sont encore plus satisfaisants sur les personnes âgées de plus de 64 ans  et les adolescents.

Lorsqu’elles sont pratiquées en famille, les activités physiques de loisirs augmentent de manière significative le bien être et la qualité de vie des parents et des enfants.

 

 

Question : Qu’est ce qu’une activité physique d’intensité modérée ?

Réponse : Il est possible de définir une activité physique d’intensité modérée comme une activité de type endurance, c'est-à-dire de plus ou moins longue durée et de faible intensité, d’un niveau inférieur à l’essoufflement sur le plan respiratoire, d’un rythme inférieur à 120 pulsations minutes sur le plan cardiaque et vasculaire et de charge légère, de type aérobie, sur le plan musculaire.

Bref, on respire presque normalement, le cœur bat lentement, et/ou on soulève des charges légères.

 

Alors, sur un plan pratique, on peut considérer, entre autres, comme faisant partie des activités physiques d’activité d’intensité modérée les diciplines suivantes :

-          La marche à pied,

-          L’escalade des escaliers,

-          La randonnée pédestre en moyenne montagne,

-          Le jogging très léger,

-          La natation de détente,

-          La gymnastique aquatique modérée,

-          La gymnastique d’entretien modérée…

 

A contrario, les activités sportives entrent difficilement dans cette catégorie dans la mesure où elles génèrent, par moment, une dépense d’énergie supérieure au seuil d’endurance.

 

Pour finir, l’INSERM, considère que la pratique d’une ou plusieurs activités physiques d’intensité modérée, à raison de trois fois vingt minutes par semaine ou de cinq fois dix minutes par jour, suffit, à minima, pour garantir la santé.

 

 

 

 

 

 

 

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 14:22

  

 

Généralités.

 

Suite à la question de Jean, j’ai pensé qu’il serait intéressant d’apporter à votre connaissance  les principales règles qui définissent ce que l’on pourrait appeler modestement  « une bonne alimentation ». 

 

Ces règles je les ai classées arbitrairement en deux catégories.

 

La première catégorie s’adresse à tous sans exception, c'est-à-dire aux sportifs comme aux sédentaires. Je l’ai nommée les « principes généraux de la bonne alimentation ».

La seconde catégorie s’adresse plus particulièrement à celles et à ceux qui pratiquent le sport d’une façon plus intensive et qui sont susceptibles de participer à des compétitions sportives. Je l’ai nommée «  les principes relatifs de la bonne alimentation sportive ».

 

 

Pour ceux ou celles qui souhaitent approfondir leurs connaissances alimentaires, je vous recommande de visiter les sites respectifs de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (www.afssa.fr/) et de l’Institut National de la Prévention et de l’Education de la Santé (www.inpes.sante.fr/) ainsi que les ouvrages recommandés à la fin de ce texte.

Il faut savoir que les principes alimentaires exposés ici sont le résultat d’études multiples menées sur des populations volontaires depuis de nombreuses années par des chercheurs rattachés à des offices publics.

La recommandation de la mise en œuvre de ces principes relève donc non pas de théories élaborées par quelques gourous bien présents malheureusement sur le marché de la santé mais bien de conclusions officielles accréditées par des organismes de santé publique.

 

 

 

 

Les principes généraux de la bonne alimentation.

 

Ces principes ont pour objet de rendre plus simple l’approche de la nutrition. En les respectant, la perte de poids et la forme réapparaitront rapidement.

  1.  Prenez trois repas par jour.

Rien de nouveau sous le soleil me direz-vous. Et pourtant bien que cette règle soit connue de tous,  elle n’est pas toujours correctement appliquée. Le grignotage n’est jamais loin.

Ce principe a pour objet de rationnaliser la prise d’aliments. En fait, c’est la façon la plus élémentaire que nous connaissons pour réguler les quantités absorbées. Donc, pour respecter au mieux ce principe, vous devez vous alimentez le matin au petit déjeuner, à la mi-journée au déjeuner et le soir au dîner. C’est tout.

2.  Evitez de vous alimenter en dehors des repas.

Ce principe découle du précédent. Autrement dit, il est déconseillé d’absorber des aliments en dehors des repas sous quelque forme que ce soit. Attention au sucre dans le café, les boissons sucrées etc…

 Et même en cas de situation stressante, vous ne devez pas vous laisser aller au grignotage.


3. En dehors des repas, en cas de fringale, mangez essentiellement un fruit.

 Il arrive cependant que l’heure à laquelle on termine le déjeuner soit trop éloignée de celle du dîner. Exemple : le déjeuner à lieu à midi, le dîner à 21heures. Dans ce cas il est possible de prendre une collation à base essentiellement de fruits en fin d’après-midi pour attendre sereinement le dîner. Il en va de même lorsque vous êtes en situation de stress.

Exemple : une pomme ou deux, une orange voire une banane.

 

4. hydratez-vous régulièrement.

C’est surtout en dehors des repas que vous devez boire de l’eau de façon régulière. Préférez l’eau plate les jours où vous ne pratiquez pas d’activité physique et l’eau pétillante les autres jours.

Pourquoi ? L’eau pétillante comporte beaucoup plus de sodium que l’eau plate. La sudation inhérente à l’effort physique génère une importante perte de sodium qui sera le jour de l’effort compensée par la prise d’eau pétillante.

Buvez environ 1,5 litre les jours de repos, le double les jours sportifs.



5.  Incorporez dans votre alimentation des fruits et des légumes au quotidien.

 


La consommation de fruits et de légumes est intéressante pour l’organisme car ces aliments contiennent en quantité non négligeable de vitamines, de sels minéraux, de l’eau et des fibres.

Manger chaque jour  l’ensemble de ces éléments contribue à long terme à minorer substantiellement  les risques de maladie et favorise au présent la recherche ou l’entretien d’une bonne condition physique.


6. Favorisez la part de sucres complexes au cours de chacun de vos repas.

 


Les sucres lents ou complexes doivent être considérés comme notre principal carburant. En leur absence la fatigue se fait rapidement sentir. Pour faire simple, je vous recommande d’intégrer à chaque repas 100 grammes de sucres lents sous forme de pâtes, riz, semoule…. pour couvrir les besoins. Accompagnez-les de légumes c’est moins riches en calories.

En ce qui concerne les céréales, consommez les céréales de type muesli mais limitez leurs apports à 30 grammes au petit déjeuner car ce sont des sucres lents très caloriques.

 

  1. Oubliez les sucreries.

Chaque fois que vous mangez des sucres rapides, votre glycémie (taux de sucre sanguin) augmente rapidement.

A court terme, ce processus conduit l’organisme à transformer dans un premier temps cet excès de sucre en gras. Dans la foulée, il s’ensuit une baisse de la glycémie (hypoglycémie) conduisant légitimement à un état de fatigue générale suscitant une envie irrépressible de manger. Autrement dit, plus on grignote des sucreries plus on a faim.

A long terme, la mise en application récurrente de ce processus est responsable du diabète gras. C’est une maladie, qui de nos jours, à cause du déséquilibre alimentaire qui s’est ancré dans la société, est en constante augmentation chez les sujets de plus en plus jeune.

Un conseil : donnez une bonne éducation alimentaire à vos enfants.



8. Réduisez l’apport de protéines animales.

 

Alors je vous conseille de consommer l’un de ces aliments deux fois par semaine à raison de 100 grammes par prise. Il en va de même pour les viandes blanches et pour les œufs. En additionnant le tout cela fait six repas comprenant au moins une viande ou deux œufs par semaine. Le reste du temps mangez du poisson. De préférence du poisson gras car ils contiennent des bonnes graisses indispensables au bon fonctionnement de l’organisme (les fameux oméga-3).

La charcuterie doit représenter une exception  dans votre alimentation. Quelque soit sa forme, elle est classée par les professionnels de la nutrition dans la catégorie des aliments très gras au même titre que le beurre.

Pour finir sur les viandes rouges, il est quand même nécessaire d’en consommer dans les limites indiquées,  pour leur apport en fer et en protéines. Mais rappelez-vous, pas plus de 100grammes par prise.





9. Restreignez au maximum l’apport de mauvaises graisses (acides gras saturés).

 


Comment ? En limitant les apports de :

-         beurre, une petite cuillère par jour pas plus.

-         Charcuterie

-         Gâteau

-         Lait, yaourts au lait entier, crème dessert…

-         Viandes rouges, gibiers, abats

-         Pizza, quiche…

-         Fritures de toutes sortes….

-         Sauce




10. Apportez, de façon quotidienne, en quantité limité, la part de bonnes graisses (acides gras polyinsaturés) à votre

 

alimentation.

 

 


Une bonne graisse est une graisse que l’organisme n’est pas en mesure de synthétiser et qui est nécessaire à son bon fonctionnement. Elle doit être en conséquence introduite tous les jours en quantité réduite car elle est très calorique dans l’alimentation sous forme de :

-         Huile végétale (deux cuillères à soupe par jour d’huile de colza, de noix ou d’olives)

-         Poisson gras (100 grammes de thon, saumon, sardine, maquereau…en boite, frais, congelé, tout est bon)

-         Fruits secs (quatre fruits par jour pas plus, de préférez les noix et les noisettes).

-         Soja, (sous toute ses formes en quantité raisonnable quand même, sauf pour les femmes enceintes).



11. Attention à l’abus de produits laitiers.

 


Les produits laitiers sont riches en calories mais ont pour intérêt de contenir du calcium C’est, bien que certains spécialistes réfutent depuis peu cette théorie, la raison pour laquelle il est nécessaire d’en consommer régulièrement. Surtout pour les enfants et les adolescents qui développent leur capital osseux au cours de cette période de leur vie. Quand à vous je vous recommande, pour couvrir vos besoins en calcium de consommer au maximum deux yaourts natures ou aux fruits à 0% par jour.



12. Modérez votre prise d’excitants.

 


Essayez de ne pas dépasser trois tasses de cafés ou de thé par jours. Apprenez, si vous ne le savez déjà, que le thé vert est recommandé pour sa propriété d’antioxydant. Il combat la formation de radicaux libres. C’est un bon thé.


13. Accordez-vous quelques exceptions.


Oui, oui ! Vous avez bien lu, il est nécessaire pour l’équilibre d’une bonne santé morale de s’accorder quelques entorses au règlement. Nous ne sommes pas des spartiates tout de même. Combien de fois ? Une à deux fois par semaine maximum. C’est déjà beaucoup. Que ce soit en famille, entre amis, au cours d’un repas d’affaires ou d’agrément vous êtes invités à vous faire plaisir en mangeant les mets que l’on vous propose et de consommer les vins que l’on vous présente surtout s’ils sont délicieux. D’ailleurs, en ce qui me concerne autant je trouve naturel de déguster peu, bon et cher autant il m’est difficile de concevoir de boire beaucoup, médiocre et bon marché. L’adage beaucoup, cher et bon n’est pas, et croyez bien que je le regrette, pour raison de santé, de circonstance.

 

 

 

Les principes relatifs de la bonne nutrition sportive.

 

 

L’accès à la performance sportive nécessite un bon état de forme. Mais à quoi correspond au juste un bon état de forme ? A beaucoup de choses. C’est une question à laquelle il est difficile de répondre si l’on essaye de la traiter globalement. Différents paramètres entrent en jeu. Cependant, en dehors des aspects techniques et pédagogiques inhérents aux activités sportives en général, il est possible de simplifier la réponse à cette question en s’intéressant essentiellement aux modifications d’ordre physiologique qui contribuent à doter notre corps d’une meilleure condition physique ?

De quelle manière réagit notre corps pendant l’exercice physique, que se passe-t-il ensuite ?  Hé bien vous allez tout savoir. En fait, il faut comprendre qu’au cours de la séance sportive le corps se détruit. Oui, oui ! Vous avez bien lu, une destruction énergétique et structurelle se produit. Comment ? D’abord par la mise en jeu des carburants, c'est-à-dire que les muscles pour fonctionner utilisent le sucre de réserve et les graisses. Ne rêvez pas trop, ils vident surtout les réservoirs de sucres. Ensuite, par la destruction partielle de fibres musculaires et osseuses. Les contraintes mécaniques détériorent le muscle et l’os. Il en va de même pour le cartilage osseux, les tendons, les ligaments… Enfin, j’aurais dû commencer par là,  le corps perd une quantité considérable d’eau, sans compter la perte de sels minéraux, de sodium principalement et de tous les éléments qui contribuent au bon rendement des différents métabolismes qui animent l’organisme. En schématisant, on peut dire que le sportif à la suite de sa séance sportive est partiellement détruit, le pauvre !

Mais heureusement, dès l’arrêt de l’effort, et pendant la période de repos qui sépare la séance précédente de la séance suivante, le corps se reconstruit progressivement en excès. Ce qui explique le progrès. Bien entendu, ce mécanisme dit de surcompensation ne peut fonctionner parfaitement que si l’alimentation apporte à ce moment là les éléments nécessaires à la reconstruction du corps. C’est un des rôles essentiels de la nutrition sportive.

 

Donc, d’un point de vue strictement physiologique, il est possible d’affirmer qu’une personne en relative condition physique présente une grande quantité de carburant (sucres de réserves essentiellement), un bon potentiel osseux et musculaire, un état hydrique équilibré….

 

Une fois cela compris que faire ? Hé bien, tout d’abord, mettre en œuvre les principes généraux de « la bonne alimentation ».  Puis les jours de compétition ou les jours de fortes sollicitations à l’entraînement, appliquer les principes de « la bonne alimentation sportive » que je vais définir maintenant.

 

 

 

  1. Eviter la pratique du sport à jeun.

Est-ce que je dois manger avant de courir ou après ? C’est une question que l’on se pose, par exemple, quand on décide de faire du sport le matin. Pour éviter le risque d’hypoglycémie je vous recommande de manger légèrement avant de commencer votre séance d’entraînement. Un fruit, un biscuit sec, un morceau de pain…Une fois l’entraînement terminé, vous pourrez prendre votre petit déjeuner comme d’ordinaire.



2. Cesser toute prise d’aliment une demi-heure avant le début de l’effort

 


Ce principe n’est pas contraire au précédent. Il doit être respecté surtout les jours de compétition ou de séances d’entraînement  intenses. La prise d’aliments ingérée une demi-heure avant le début de la compétition génère un état d’hypoglycémie une fois l’effort commencé. Le sportif présente alors un état de fatigue qui va compromettre logiquement l’objectif qu’il s’était fixé.

  1. S’alimenter pendant l’effort de longue durée.

Pour les adeptes des  courses de longue distance, marathon, semi-marathon, 20 km…C’est une nécessité de s’alimenter pendant la course. En fait c’est toujours la même chose, le but étant de repousser le plus tard possible le moment où le taux de sucres sanguin chutera. Autrement dit, on rajoute du carburant pour ne pas tomber en panne.



4. S’hydrater au cours l’effort de longue durée.


L’astuce consiste à ne pas attendre la soif. Après il est trop tard. Boire régulièrement de petites doses d’eau, deux à trois gorgées toutes les demi-heures c’est bien, essayez de trouver votre rythme d’hydratation à l’entraînement.



5. Avant le début de l’effort, respecter, le jour d’une compétition sportive « la règle des trois heures ».


C’est le grand jour, dans quelques heures vous allez participer à votre premier marathon.  La nutrition fait partie intégrante de votre préparation. Il s’agit de ne pas se tromper. Quand allez-vous prendre votre dernier repas avant  la course ? Réponse : Trois heures avant. C’est le temps nécessaire pour que l’organisme digère les aliments et les rendent progressivement disponibles pour les muscles.




6. Au cours dernier repas précédent la compétition, privilégier la prise de sucres complexes et écartez les mauvaises graisses.

 

Le dernier repas précédent le début de l’épreuve doit être copieux et digeste. L’aspect énergétique sera assuré par les sucres lents. Ces derniers vont ravitailler régulièrement la glycémie ce qui aura pour effet d’éloigner le risque d’hypoglycémie. L’absence de mauvaises graisses (fromage, viandes grasses, beurre, gâteau, crème, friture, sauce diverses…) garantira une bonne digestion.





7. Juste après la fin de la compétition, s’hydrater abondement.

 

D’une manière générale, on considère le sportif comme étant toujours en état de déshydratation. Alors pensez, après un effort aussi éprouvant que la course de fond, dans quel état se trouve le coureur. Pour retrouver l’état initial dans lequel il se trouvait avant l’épreuve il est indispensable qu’il boive de l’eau pétillante tout au long de la journée jusqu’au coucher et de continuer les jours suivants. Ce bon réflexe hydrique facilitera une bonne récupération et permettra une meilleure surcompensation.



8. Au cours des deux ou trois  repas qui suivent la compétition écartez de votre alimentation  les mauvaises graisses, les sucreries, l’alcool et les excitants.

 

Après l’épreuve il s’agit avant tout de récupérer. C'est-à-dire de nettoyer le corps de toutes les toxines accumulées et de le réapprovisionner en eau, en sucres, en sels minéraux, et en éléments de structures.

L’apport de mauvaises graisses et de sucreries contribueraient à contrario à charger en toxines un organisme qui en est déjà largement pourvu. Cela serait contraire à l’effet recherché. De la même manière l’alcool et les excitants comme le café ou le thé sont des diurétiques. Les pertes d’eau qu’ils engendreraient iraient à l’opposé du principe de réhydratation. Voilà encore une mauvaise chose.




9. Manger sainement et efficacement pour récupérer pleinement.

 


Après avoir écarté les aliments indésirables à la bonne récupération, vous l’avez compris maintenant, il s’agit de d’apporter à l’organisme les aliments nécessaires à la reconstitution du corps.

Il est donc recommandé de sélectionner les aliments suivants :

-         Des sucres lents. Pour récupérer du carburant.

-         Des laitages maigres. Pour le calcium, en vue de reconstituer de l’os et du cartilage osseux.

-         Des fruits, pour l’eau qu’ils contiennent et surtout pour les vitamines car leur présence, indispensable, va améliorer le fonctionnement des métabolismes.

-         Des protéines. Elles vont permettre une bonne reconstitution musculaire. Le soja, comme les poissons gras présentent un avantage considérable sur les autres sources de protéines car, à l’opposé des viandes, ils sont dépourvus de mauvaises graisses.

-         De l’eau. Inutile d’y revenir.

 

10. Les jours suivants respecter les principes généraux d’une bonne nutrition.

C’est une lapalissade.

 

 

 

Pour conclure, je vous recommande de contrôler votre indice de masse corporel (IMC) car c’est un bon repère qui vous permettra désormais de vérifier facilement si vous présentez un excédent de poids ou l’inverse.

 

Voici comment on le calcule :

-         poids : (taille en mètre)2 = IMC

-         exemple : 73 kg : (1.74 x 1.74) =

-         73 kg : 3.0276 = 24.11

 

Pour être « dans les clous » il faut présenter un indice se situant entre l’indice 18.5 et l’indice 25. Ceci est valable pour toutes les personnes.

Un bon indice, selon l’Organisation Mondial de la Santé (OMS), garantit la meilleure santé et la meilleure longévité de vie possibles.

En revanche, cette Organisme considère que les personnes dont l’indice est supérieur à 25 présentent un excès de poids et inversement les personnes dont l’indice est inférieur à l’indice 18.5 sont considérées comme trop maigres.

 A partir de l’indice 30 l’obésité commence….

 

 

Bibliographie.

-         Dr Jacques Fricker : « Bien manger pour être au top » Editions Odile Jacob

-         Dr Stéphane Cascua : «  Alimentation pour le sportif » Editions Amphora

-         Dr Jean-Michel Cohen et Dr Patrick Serog " Savoir manger" Editions Flammarion.

 

Et plus modestement :

-         Jean-Pierre Nucci « Retrouver la forme en combattant la fatigue » Editions Vuibert.

 

Et bientôt :

-         Jean-Pierre Nucci « Faire sa gym au bureau » Editions Maxima.

-          

 


Les viandes rouges, le gibier, les abats représentent une source considérable de mauvaises graisses (acides gras saturés). C’est vous en conviendrez, c’est la raison pour laquelle il convient d’en limiter les apports

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 14:21



Chers amis, compte tenu du nombre croissant de lecteurs intéressés par les conseils techniques et pédagogiques relatifs à la course à pied délivrés sur ce blog, il m'a semblé judicieux, afin d'en approfondir certains aspects, de rééditer le questionnaire auquel avait bien voulu se soumettre Gonzalo il y a quelques temps de cela. En toute amitié il nous avait alors humblement livré ses impressions.
Après lecture, c'est peut être ce que j'ai entendu de mieux jusqu'ici sur la question.


A titre de préambule, Jean_Pierre, je voulais te dire que j'étais quelque peu gêné de devoir répondre à ce questionnaire, qui a vocation à être publié sur ton blog, dans la mesure où je n'estime posséder ni qualité ni mérite particuliers. Mais si cela peut t'aider dans ta démarche pédagogique …


Question : Gonzalo, depuis l’épisode rocambolesque de « La route des Sanguinaires » à combien de courses officielles as-tu participé en tout ? Réponse : 7, dont 4 semi-marathons; 2 marathons et 1 "20 km", le tout depuis début 2008.

Question : Parmi toutes ces épreuves laquelle t’a procuré la plus belle satisfaction ?
Réponse : mon premier marathon de New York.

Question : Et laquelle t’a laissé le plus mauvais souvenir ?
Réponse : semi-marathon de la croix verte, fin juin 2008. Terrain très difficile, 35 degrés à l'ombre. Les chiffres sont parlants : 225 coureurs au départ, 75 à l'arrivée ! C'est d'ailleurs la seule course que je n'aurais pas pu finir si j'avais couru seul. Heureusement, nous nous sommes mutuellement soutenus et encouragés, toi et moi.

Question : Selon toi, les paramètres exogènes (dénivelé, climat, participation massive) entrent en considération dans la quête de la performance ?
Réponse : Bien évidemment. Encore une fois, les chiffres parlent d'eux-mêmes : au semi-marathon de la croix verte, très fort dénivelé, à différents endroits et en particulier une pente très prononcée au 20ème km, forte chaleur, pas suffisamment de points de ravitaillement, nous avons réalisé toi et moi un temps de 2H17 en nous traînant jusqu'à l'arrivée, et étant plusieurs fois au bord de l'abandon. Alors qu'un mois auparavant, à Fontainebleau, parcours réputé pour ne pas être des plus faciles puisque également avec forts dénivelés et en partie en forêt, nous avions réalisé un temps de 1H56. Autre exemple. La semaine dernière à New York, comme tu l'as déjà expliqué sur ce blog, je suis parti à la dernière vague (3 vagues a 20 minutes d'intervalle), dernier corral –G- (de A à G). Le départ est ainsi morcelé de manière à pouvoir gérer au mieux la masse de coureurs (50.000 partants cette année !, plus grand marathon du monde). J'ai donc passé mon premier semi-marathon à zigzaguer parmi les retardataires des autres vagues et corrals, en perdant du temps a chaque mile, et en accélérant lorsque je le pouvais pour essayer de rattraper le retard accumulé à chaque passage de borne (erreur a ne pas commettre). J'ai donc rapidement accumulé fatigue et découragement en constatant que je n'arrivais pas à réduire l'écart entre mon temps et mon objectif. J'avais déjà 5 minutes de retard au semi-marathon par rapport à mon planning et à mon temps de l'année précédente et ce, alors que j'étais bien mieux préparé. Je suis certain que si j'avais pu développer ma course, à mon rythme, j'aurais pu mieux faire. J'en veux pour preuve que mon segment le plus rapide aura été le dernier, du 40ème km a la fin, à 9,8 km/h de moyenne, contre une moyenne générale tout au long du marathon de 9 km/h.

Question : Que cherches-tu dans la course à pied ?
Réponse : plusieurs choses, à plusieurs niveaux. Et d'ailleurs la question pourrait être posée différemment car je ne suis pas certain que ce que je recherche aujourd'hui dans la course à pied corresponde à ce que je recherchais au départ. La question pourrait être "que t'as procuré la course à pied", et que tu recherches aujourd'hui lorsque tu pratiques cette activité ? - j'ai commencé à courir comme substitut au football, sport que j'ai pratiqué toute ma vie, et en club, à bon niveau, entre 14 et 21 ans. A 40 ans, pour des raisons essentiellement physiques, mais également psychologiques, j'ai estimé que le temps était venu de tourner cette page. Et je me suis dit que le sport le plus facilement à la portée d'un quadragénaire  qui se prétend encore actif et en forme était la course à pied. Au départ donc, j'ai essentiellement cherché à me (re)mettre en forme, et à le rester. - Après quelques mois, je me suis aperçu que cet exercice physique régulier (qui présente l'avantage unique de pouvoir être pratiqué seul, n'importe où, en toute saison, et avec un minimum de matériel) me détendait et me permettait de mieux maîtriser mon stress. Cela m'a apporté une certaine dose de sérénité, aussi bien dans ma vie personnelle que professionnelle. - Parallèlement, mes sorties sont devenues un espace d'isolement et partant, de réflexion. Cela peut sans doute paraître bizarre, mais j'ai plus d'une fois trouvé des solutions ou des angles d'attaque pour mes dossiers, en courant. - puis rapidement, après ma première course officielle, j'ai retrouvé une partie de l'ambiance et des sensations de la compétition, qui m'avaient été étrangères pendant près de 20 ans. - En même temps, la course à pied m'a apporté à la fois de nouveaux challenges sur le plan physique et la fierté d'être en mesure de les relever. Tu le dis bien dans ton blog, la course à pied est avant tout une compétition contre soi même, mais reste bien une compétition. - Progressivement, je me suis aperçu que le challenge proposé était également psychologique, car je reste persuadé que physiquement, un marathon est à la portée de tout le monde (je dis bien finir un marathon, quelque soit le temps). C'est en effet psychologiquement que l'on décide de s'investir dans la durée, de réitérer les efforts et surtout, de passer outre une certaine dose de souffrance, à un moment où le corps te demande d'arrêter. Et la satisfaction que l'on éprouve à l'arrivée est évidemment à la mesure de l'effort et de la souffrance que l'on a endurés. - Enfin, et c'est le stade dans lequel je me trouve aujourd'hui, la course à pied me permet de canaliser les aspects fortement obsessionnels de mon caractère. Mon programme d'entraînement pour le marathon a été longuement étudié et préparé. Il a été couché sur des fiches des mois avant l'épreuve, que j'ai modifiées à plusieurs reprises en fonction de l'avancement de mes recherches. Une fois définitivement arrêté, il a été incorporé à mon emploi du temps et exécuté comme s'il s'était agi d'une activité professionnelle parallèle. Outre les différentes sorties, j'ai programmé mon alimentation, effectué un check up complet chez mon médecin, revu mon podologue, mon ostéopathe, mon kinésithérapeute. Et puis, ma course a été rythmée par le même degré d'obsession puisque j'ai établi un planning très précis, tout au long des 42,195 km, des points d'hydratation, d'absorption de gels glucidiques, d'absorption de sel, d'étirements … J'admets que cela puisse être difficile à croire, mais en procédant de la sorte, la dose d'"obsessionnalité" qui imprègne les autres aspects de mon existence, a diminué. J'ai donc gagné en sérénité et détachement sur le plan personnel, mais surtout sur le plan professionnel. Ce sont donc ces choses-là, insoupçonnées au départ, que je recherche aujourd'hui dans la course à pied.

Question ; pour finir, quelle sera ta prochaine course ? Un marathon,un semi ?
Réponse: Probablement un semi au printemps. Je vais essayer de garder le rythme de 2 semi-marathons et un marathon, répartis dans l'année.

 

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 14:20

L'adaptation du système circulatoire se fait sur le moment et à terme par une modification des systèmes artériel et veineux.


L’adaptation du système artériel.

Rappel: en amont, le sang chargé d'oxygène quitte le cœur par l'aorte pour ensuite gagner les tissus par le moyen d'abord des artères puis ensuite des artérioles et enfin des capillaires.

Sur le moment à l'exception du secteur coronarien et du secteur cérébral, plusieurs modifications fonctionnelles favorisent à l’effort les échanges entre le sang et les cellules musculaires.

Un hausse du débit local facilitée par une vaso-dilatation des artères, des artérioles et des capillaires des muscles en activité.

Une baisse du débit périphérique favorisée par une vaso-constriction des autres secteurs appelés encore secteurs splanchniques.

Cette baisse a pour objet  de compenser la hausse de la pression artérielle des muscles en action.
 

Tout est fait pour que une quantité plus importante de sang, chargée d'oxygène, arrive aux cellules musculaires.

 

 

A terme, il se créer une multiplication des capillaires sanguins des zones musculaires fréquemment sollicitées. C’est une bonne chose car cela permet de mieux réguler la tension artérielle. Hé oui, il est plus facile d’augmenter la pression dans une seule canalisation que dans plusieurs.

 

 

L’adaptation du système veineux.

 

Sur le moment, de même que pour le système artériel, le système veineux se modifie afin se multiplier les échanges entre les muscles et les veines.

 

Cela se fait, d’une part, par la vaso-constriction des veines du secteur en activité, par le pompage naturel du cœur et par le mécanisme des mouvements musculaires.

 

A terme, les problèmes de varices, de « jambes lourdes » sont relativement minimisés car les jours de sport, le sang veineux rejoint plus aisément le cœur. Il ne stagne pas dans les veines.

 

Le mouvement apparaît donc comme le meilleur régulateur de la tension artériel et de la meilleure oxygénation des muscles. Pour éviter d’avoir « les jambes lourdes », une tension artérielle trop haute, vous l’aurez compris, il est recommandé de solliciter régulièrement ses muscles. Cela peut se faire par le sport ou tout simplement à l’occasion d’une promenade.

 

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 14:19

 

L’allure de course représente une des inquiétudes qui hante la personne qui s’engage dans une épreuve de fond. Trop vite, trop lente. Pas facile de savoir si on est dans le vrai. Pour le savoir justement il convient d'agir préalablement au cours de la période d'entraînement.

 

Plusieurs méthodes se distinguent pour apprendre à bien réguler sa vitesse.  Parmi celles-ci deux se détachent distinctement : la première est, pour ainsi dire, naturelle et se réfère aux seules impressions ressenties par le coureur à l’effort. La seconde plus moderne fait appel aux instruments de mesures. L’une et l’autre bien employées sont efficaces mais présentent respectivement un risque d'erreur.

 

La manière naturelle.

 

Comme je l’ai indiqué dans un précédent article intéressant l’exercice fractionné, le contrôle du rythme respiratoire demeure un des moyens, certes empirique mais néanmoins fiable, de bien surveiller sa vitesse de course.

Comme cela, sans avoir recours à la technologie, simplement en écoutant son corps, la respiration aisée, juste en dessous de la limite de l’essoufflement, la filière aérobie produit ses effets. A cette vitesse, sous le feu des glucides, les lipides produisent l’énergie nécessaire au bon rendement musculaire pendant toute la durée de la course. Logiquement ça marche. Mais au moindre changement d’intensité, à la moindre accélération aussi anodine soit-elle, très vite, le besoin de décélérer se fait sentir. Le souffle alors se fait court, les cuisses s’alourdissent, l’estomac se contracte et l’impression de ne plus en pouvoir s’empare de l’esprit au point de se demander s’il sera possible de tenir toute la distance dans ces conditions.

Seul l’exercice au train de la course peut limiter, à l’entraînement, ce type de désagrément. C’est la raison pour laquelle il est recommandé, tout au long de la saison, de répéter sans cesse le juste effort à accomplir, pratiquement à chaque sortie en écoutant attentivement les sensations qu’envoie le corps. Une fois la bonne allure mémorisée, le jour de la course, le risque d’erreur s’en trouvera minimisé à condition cependant de ne pas se laisser griser par l’excès de motivation inhérent à ce type de compétition.

 

Le recours à la technologie.

 

Aujourd’hui, presque tout le monde utilise ou connaît le cardio-fréquencemètre. C’est pratique, l’allure de la course y est indiquée clairement sur le cadran de la montre soit directement, soit indirectement par l’information de l’état des battements de son cœur en nombre ou en pourcentage.

La minimisation du risque d’erreur constitue indéniablement le gros avantage du recours à cet instrument. Le fait de prévoir le nombre minimum et maximum de battements cardiaques par minutes à respecter éloigne la contre performance. Avec cet outil on est certain d’arriver sans trop de dégâts en relative sécurité. L’inconvénient c’est que cette protection limite le dépassement de soi. La performance est fortement encadrée.

Qui plus est, le rythme cardiaque prévu au départ augmente progressivement durant la course avec le temps et la fatigue. Pour le maintenir l’obligation de diminuer l’allure de course s’impose impérativement et la performance avec. Mais, comme on le dit dans le jargon sportif, « de cette façon on est sûr de terminer ! ».

 

Personnellement ma préférence va vers la méthode naturelle même si elle m’a valu par le passé quelques ennuis. Aujourd’hui, il est vrai que de la manière dont j’appréhende la course de fond, je laisse la performance aux autres, je me contente seulement du plaisir de courir, m'épargne relativement de mauvaises surprises. Les traumatismes s'éloignent considérablement. Alors je cours en aisance respiratoire, généralement en compagnie de Gonzalo, sans trop forcer, en mettant en exergue non plus la plus grande vitesse réalisée mais la distance parcourue et cela me procure de belles satisfactions.

 

 

 

 

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:22

 

Chers amis,  vous connaissez les ajustements physiologiques liés à l’exercice fractionné (voir article l’exercice fractionné publié précédemment sur ce blog) il vous faut maintenant savoir comment le mettre en œuvre.

 

Plusieurs méthodes existent. En voici quelques unes :

 

1.      L’exercice peut se réaliser très simplement sous forme de séries homogènes comportant plusieurs fois le même temps d’accélération suivi du même temps de repos relatif.  Exemple : 6x30 secondes accélérées avec 30 secondes de repos entre chaque accélération ou 4x45 secondes accélérées avec 45 secondes de repos entre chaque accélération….Le repos relatif impose de décélérer mais de ne pas s’arrêter pour récupérer. Les périodes d’accélération et de repos se succèdent comme ça un certain temps. Par principe il est recommandé de suivre les modalités d’applications suivantes :

L’addition des temps d’accélération ne doit pas dépasser 3 minutes.
  Le temps minimal de récupération entre chaque série est de 3 minutes au minimum pour les meilleurs pour aller jusqu’à 6 minutes pour les débutants.
Pour des raisons d’efficacité le temps d’accélération total dans une seule séance ne dépassera pas les 30 minutes.

 

 

2.      L’exercice peut se dérouler à peu près de la même façon avec des séries hétérogènes. Sous forme pyramidale en quelque sorte.

Les séries là aussi sont entrecoupées de périodes de repos relatif d’une durée égale au temps d’accélération et ce temps d’accélération diffère à chaque fois.

Exemple : 30 secondes accélérées puis 30 secondes de repos suivies de 45 secondes accélérées et ainsi de suite.

Les modalités de mise en œuvre sont les mêmes.

 

 

3.      L’exercice peut se réaliser aussi sous forme d’accélérations spontanées et improvisées. On court à une certaine allure, généralement en aisance respiratoire, puis on accélère quand le besoin de fait sentir, de manière irrationnelle avant de décélérer de nouveau et de recommencer un autre cycle et ainsi de suite.

 

 

Qu’il soit réalisé sous forme rationnelle ou irrationnelle l’exercice fractionné requiert, pour répondre au mieux à l’objectif fixé, l’ajustement d’autres paramètres.

Ainsi, selon que l’on se prépare à une course de longue ou de courte distance l’entraînement fractionné ne sera pas le même. D’une manière générale il est admis que la vitesse d’accélération est proportionnelle à l’objectif temps déterminé. Plus cet objectif est élevé et plus la vitesse d’accélération est élevée et inversement.

 

C’est ainsi que la préparation à une course de longue distance, un semi marathon par exemple, nécessite de ne pas trop accélérer pendant les séries. Inutile de « foncer jusqu’à l’épuisement » mieux vaut augmenter légèrement la vitesse de course pendant la série et de la reproduire le plus souvent possible, sans dépasser les 30 minutes recommandées. L’important étant bien entendu dans ce cas de figure de développer avant tout les capacités aérobies et le volume d’éjection systolique ( augmentation des cavités du coeur).

L’aisance respiratoire prévaut car l’entraînement est nécessairement long et aussi parce que l’endurance est la qualité physique à développer en priorité.

Exemple : si la vitesse moyenne de course est de 10km/h, l’accélération maximale ne dépasse pas les 12km/h et encore.

 

La préparation à une course de demi fond en revanche, un 1500 mètres par exemple, nécessite de sortir de la filière aérobie et de travailler dans la filière anaérobie. L’essoufflement est de rigueur car la valorisation de la vo2max et l’augmentation de la tolérance aux lactates représentent les buts prioritairement recherchés.

 

 

Pour ma part, j’ai, depuis un certain temps déjà, définitivement abandonné l’idée de développer mes qualités anaérobies. La performance sportive est derrière moi et pour cette raison je cours tout le temps en aisance respiratoire. J’accélère certes mais sans en sortir et quand je modifie mes séries je le fais toujours dans un cadre rationnel. De cette façon je suis sûr de ne pas m’épuiser et de maintenir un niveau de forme acceptable.

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 17:41

Chers amis,

Que vous soyez ajacciens ou non, de passage en Corse ou résident, adeptes de la randonnée, rapide ou autres, je vous recommande le site suivant :

sentier-cretes-ajaccio.fr/

Jean-Paul Ridolfi en est l'auteur.

 

A l'occasion d'une visite sur ce site vous y verrez comment Jean-Paul présente de la meilleure façon qui soit les itinéraires balisés, points de départ et d'arrivée, la typographie des lieux, la flore locale etc.

Vous y trouverez avant tout des conseils, dispensés par des professionnels du sport et de la médecine, pour vous permettre de bien faire votre randonnée, rapide ou non. Tenue adaptée en fonction de la saison, chaussures, bâtons, eau, nourriture etc.

Vous aurez la possibilité de mettre en oeuvre quelques exemples d'entraînement à la marche rapide ainsi que de multiples autres recommandations.

Pour finir, la cerise sur le gâteau, en oeil averti, Jean-Paul a déposé pour le plus grand plaisir de tous de merveilleuses photos. On y voit des vues imprenables du golfe. 

 

Bonne visite

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 14:18



Ce qui semble primordial dans la réussite d’une course pédestre n’est pas, comme on le pense trop souvent, de franchir la ligne d’arrivée, mais bien d’être présent et en possession de ses moyens sur la ligne de départ. 

Sur la ligne de départ car le risque d'une blessure à l'entraînement est à craindre. Quand cela arrive c'est la double peine. On est forfait et on a la sensation d’avoir travaillé durement pour rien.

Et l'on se pose la question : comment en suis-je arrivé là ?

L’erreur serait de croire qu’en pareille circonstance la faute incombe « à pas de chance ». S’il y a bien une notion qui est totalement étrangère à l’accident mécanique c’est bien la malchance.  En fait , la cause en revient presque toujours à la mauvaise évaluation des risques encourus.

Ces risques sont multiples. Ils peuvent êtres engendrés par une mauvaise préparation, une alimentation inadaptée, une ambition démesurée etc.

Cela mise à part, ce qui semble être la cause fondamentale d’une blessure corporelle est bien l’absence d’écoute de son corps. Une douleur anodine est le préalable d’un accident à venir. On ne souffre pas pour rien mais bien pour quelque chose. Un tendon fait mal au réveil et l’inflammation n’est pas loin, un point douloureux derrière la cuisse se manifeste et c’est l’élongation qui pointe son nez.... Nier la douleur conduit inéluctablement à la blessure.

Alors que faire ?

D’abord appliquer, sans attendre, les soins nécessaires à la partie du corps concerné. Cela fait, réviser son objectif de départ. Le revoir à la baisse. Dans ce cas il faut modifier le plan d’entraînement. Le réadapter aux capacités physiques du moment. La charge et l'intensité des séances doivent êtres allégés. C'est une obligation qu'il convient d'accepter. Tant pis pour l'ego. 

On le voit, tout ceci n’est pas simple. Vous l'avez compris, le meilleur remède c'est l'humilité. On court pour soi pas pour les autres. De toutes façons, quelque soit la vitesse à laquelle on avance et aussi rapide soit-elle, il y a toujours quelqu’un pour nous dépasser alors…

 

 

 

 

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 09:47

 

 

Pourquoi Henri qui n’a jamais été sportif dans sa jeunesse réalise-t-il de meilleurs chronos que Paul qui a toujours eu la réputation d’être un bon sportif ?

 

Henri, de retour chez lui, une fois la course terminée :

-         Chérie ! Chérie ! Tu te rends compte je suis allé plus vite que Paul ! Tu te rends compte, plus vite que Paul ?

-         Oui, et alors ?

-         Paul !  Mais il a toujours été pour moi un véritable sportif, je n’en reviens pas, c’est incroyable.

 

Hé oui, Paul qui a toujours été le meilleur au foot, qui driblait tout le monde, marquait des buts, nageait à la perfection et avait au tennis le meilleur coup droit de tous les membres du groupe d’amis, Paul, au semi marathon, s’est fait dépasser par Henri.

 

Comment expliquer cela ?  Je vais tenter d’apporter, en toute humilité, d’autres auront sûrement un autre avis que le mien sur la question,  une réponse à cette interrogation en développant trois points de vue complémentaires :

 

  1. Sans avoir à l’esprit d’inférioriser la course à pied par rapport aux autres disciplines sportives, je pense, peut être me trompe-je, que, dans un premier temps, la performance dans ce sport réside essentiellement dans la volonté. Bien entendu d'autres qualités peuvent êtres amenées à s'exprimer par la suite comme celle de la stratégie de course mais ces qualités ne concernent que les coureurs chevronnés. Je dis cela car je considère que les aspects techniques et tactiques demeurent limités. En effet, pas besoin d’une technique particulière pour courir, il suffit de mettre un pied devant l’autre, et pas besoin non plus d’avoir un sens tactique très aiguisé pour mener à bien sa course, il suffit de suivre la route.

 

  1. Cela dit, on retrouve cette unité de mesure sur le plan physiologique. En effet, la principale qualité physiologique qu’un coureur doit détenir pour être performant est la qualité d’endurance. La force, la vitesse, la puissance, la résistance et la souplesse même ne sont pas utiles pour réussir. Et cette unité de mesure alliée avec la précédente, le mental, fait que le jogging est un sport qui s’offre à tous. Les qualités, mentale et d'endurance, permettent ainsi à ceux qui n’ont jamais cru en leur potentiel physique de l’exprimer avec succès et ce fait nouveau dans leur existence est très grisant pour eux. Ainsi, la révélation d’un potentiel physique, ignoré jusque là, les réhabilite avec leur corps, et renforce d'autant leur force mentale au point de rivaliser voire de dépasser ceux qu’ils considéraient hier encore comme leur maître dans ce domaine.

 

  1. C’est ainsi, par exemple, qu’être, adroit aux sports de balles, bon tacticien sur une aire de jeu, bon aux cents, deux cents mètres, allier technique et grande capacité de résistance à l’effort intense pendant moins de trois minutes, ne permet pas, pour autant, d'être un bon coureur de fond. L’endurance, n’est pas la résistance qui elle-même n’est pas la vitesse et ainsi de suite. Cela dit, quand Henri se retrouvera face à Paul sur un terrain de foot, l’ordre hiérarchique établit au départ ne se modifiera pas, Henri driblera toujours aussi aisément Paul mais entre temps il aura appris à ses dépends que, dans une autre discipline, Paul, même s’il ne possède pas une bonne touche de balle, lui est supérieur.

 

Pour finir, je rajouterai qu'il arrive souvent à ceux qui autrefois, dans leurs jeunes années,  étaient considérés comme des sportifs accomplis dans une discipline déterminée, abordent tardivement la course à pied par défaut. Ceux là pensent : « je cours parce que mon corps ne me permet plus d’exercer mon sport favori » et cet état d’esprit est incompatible avec la performance sportive. Pour « faire une perf » il faut se donner à fond, sans retenue, avec plaisir et en toute confiance. Je pense que c’est bien cet état d’esprit qui prévaut souvent chez ceux qui découvrent la compétition sur le tard et qui les rend si performant. En d’autres termes, ils sont « tout neuf » !

 

 

 

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